Livres

Petite présentation du rayon « Zalberg » dans ma bibliothèque

Je dansais

Roman, février 2017, Grasset

« Ici tout le monde est captif. Marie est captive de son ravisseur, Edouard ; Édouard est captif de son propre visage dévasté et du scénario amoureux délirant qu’il a tissé avec cette petite fille croisée dans la rue. Les parents de Marie sont prisonniers du vide laissé par leur enfant enlevé. Et les femmes, partout et de tout temps, sont en butte à la violence des hommesDe cet enfermement, pourtant, nait une force : celle des victoires infimes et précieuses, de l’invention de soi, d’une forme puissante de survie. C’est ce feu-là que traque ce roman, le chant polyphonique des empêchés. »

  1. Z.

Marie, treize ans, est enlevée et séquestrée. Tour à tour le ravisseur et la victime racontent : lui ce qu’il croit être de l’amour, elle sa résistance intime, son acharnement à vivre. Avec une poésie et une intensité rares, Carole Zalberg ose confronter des voix que tout semble éloigner, creuser les paradoxes de la réclusion et de la liberté.

A la trace

Journal de Tel Aviv, janvier 2016, Editions Intervalles

Carole Zalberg a passé, entre le 16 avril et le 16 mai 2015, un mois en Israël dans le cadre d’une mission Stendhal de l’Institut Français, pour un projet dp fiction inspirée de la vie de ses trois cousins germains nés là-bas. Elle revenait pour la première fois en trente ans sur cette terre « magnifique et compliquée ».
Pour sa famille installée en Israël, c’était une évidence, elle viendrait un jour s’installer là, « chez elle ». Mais pourquoi envisager un exil si l’on n’éprouve pris le besoin de se mettre à l’abri d’une hypothétique menace ? Et une terre, quelle qu’elle soit, peut-elle vraiment être synonyme de sécurité ?
À travers ce journal de Tel Aviv, Carole Zalberg explore l’ambiguïté de son lien avec cette « terre promise » et interroge les malentendus d’une famille que l’exil rassemble et éloigne à la fois.

Feu pour feu

Roman; Janvier 2014, Actes Sud, Un endroit où aller

Récit d’un exil d’un père et de sa fille dont les deux voix, mues par une énergie commune, disent l’abîme qui les sépare. La rage urbaine de la jeune Adama face au mutisme résigné de son père, qui voit comme une malédiction la mort arriver par la main de sa fille, inculpée pour un incendie dans la cité. Prix Littérature-monde 2014.

A défaut d’Amérique

Roman, Février 2012, Actes Sud

A défaut d’Amérique, Actes Sud, 8 février 2012

2001/2020. De part et d’autre de l’Atlantique et à par-delà les décennies, les pensées de deux femmes convergent vers une troisième, depuis peu disparue, Adèle, d’origine polonaise, qui a traversé le XXe siècle en survivant à l’exil et à deux guerres mondiales. D’outre-tombe, la personnalité complexe et lumineuse de la défunte infléchit les destins de Suzan en Amérique et de Fleur, en France, en les dotant à leur insu d’un cœur unique qui fait battre leurs vies respectives au rythme d’un passé qui les transcende et les féconde. Sur trois générations et sur trois continents, et de la grande Histoire à l’histoire familiale, Carole Zalberg tisse, à travers le portraits de quelques femmes inoubliables, le roman d’une humanité aussi fragile que résiliente, qui entraîne le lecteur dans un voyage au pays du souvenir et à la découverte de l’autre comme nécessaire instrument de la connaissance de soi.

Tu es chez toi partout où tu peux tenir la main de l’un des tiens.

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Et qu’on m’emporte

Roman, Janvier 2009, Albin Michel

Paru le 4 février 2009 chez Albin Michel

Des heures – des jours ? – après être partie chasser, j’ai regagné la maison, où vous étiez, à vivre vos vies d’enfants délaissés, à m’attendre. J’ai rassemblé quelques affaires et je me suis enfuie.

Être une mauvaise mère, c’est ce que redoutent toutes les mères. Pas Emma qui sait l’avoir été. Au soir de sa vie elle assume l’abandon de ses enfants, surtout de sa fille aînée, et le désir de vivre qui ne l’a jamais quittée. Sans pathos ni culpabilité Emma invoque son droit à la liberté et au plaisir plus fort que tout sentiment maternel, raconte comment elle n’a pas su donner. Et peu à peu le souvenir d’un caillou rose que lui avait offert sa fille devient fil conducteur et obsession, son rosebud, à elle qui n’a guère eu de regrets.
Après La mère horizontale, Carole Zalberg poursuit dans Et qu’on m’emporte son étonnante remontée narrative dans une histoire familiale où les femmes sont incapables d’aimer.

Et qu’on m’emporte est le second volet de, la Trilogie des Tombeaux entamée avec La mère horizontale. >>>

La mère horizontale

Roman, janvier 2008, Albin Michel

La mère horizontale, roman, janvier 2008, Albin Michel

« Je n’ai de ma mère que des souvenirs horizontaux. »

« Je ne la vois guère autrement que couchée, étendue, jetée à terre. Je ne me la rappelle qu’échouée. »

La mère horizontale creuse un chemin singulier, celui des égarés de l’Histoire, à travers trois générations de femmes, des mères qui ne savent pas être mères ou si mal, des filles à la dérive et au capital d’amour inexploité. Une écriture sobre, émouvant et juste, allant à l’essentiel. >>>

J’aime pas dire bonjour

Roman junior, juin 2010, Grasset

J'aime pas dire bonjour, illustrations de Boll, 2010 Grasset

J’aime pas dire bonjour, illustrations de Boll, 2010 Grasset

« Ah, les réunions de famille… La cousine aux gros seins qui barbouille de rouge à lèvres, la grand-mère énergique qui décoiffe brutalement, l’oncle énorme qui écrabouille la joue en la pinçant, la tante aux chats qui fait rougir avec ses allusions grivoises, le cousin de quarante ans qui taquine avec ses blagues pas drôles, le petit dernier dégoulinant de chocolat ou les cousins timides et gênés… qu’on vienne pas me demander, après, pourquoi j’aime pas dire bonjour ! Enfin, y’a quand même quelqu’un à qui j’aimerais bien faire des bisous, de temps en temps… »

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L’invention du désir

Paru le 4 novembre 2010 aux Éditions du Chemin de fer.

L'invention du désir

L’invention du désir, 2010, Éditions du Chemin de fer.

Il n’y a rien de toi que je n’aime pas et un beau jour, tu t’es trouvé là. C’en est peut-être à hurler tant cela semble un rendez-vous manqué. Toutefois tu es là : depuis la première heure installé en moi. Je ne peux, ne veux t’ignorer. Mais même là où personne ne va, je n’imagine rien perdre ni abîmer de ma vie avant et depuis toi.

L’invention du désir ou le monologue d’une femme qui célèbre avec lyrisme et sans culpabilité le désir amoureux et les plaisirs de l’adultère.

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Le jour où Lania est partie

Roman, littérature jeunesse, février 2008, Nathan

Le jour où Lania est partie, 7 février 2008, Nathan

Elle n’est pas riche, Lania, mais dans son village, elle a ses parents, ses frères, ses sœurs. Et le soleil qui les accompagne chaque jour jusqu’aux champs où les plus petits aident les plus grands. La gaieté de chacun compense la pauvreté de tous. Mais la pluie torrentielle apporte la misère. Lorsque trois inconnus arrivent au village et proposent à la mère de Lania d’emmener sa fille, elle se dit que, peut-être, c’est pour son bien. Alors Lania part pour la grande ville, où elle doit troquer son pagne contre un uniforme de bonne. Sans salaire, sans permission de sortir de l’appartement qu’elle habite désormais, elle dort seule dans un réduit sans fenêtre, loin de sa famille, loin du soleil. Sans même se rendre compte de l’esclave qu’elle est devenue, car sa patronne reste toujours aimable avec elle. Mais Sami, un jeune garçon, lui apprend un jour qu’elle a droit à la liberté…
Fernand Nathan 2008 (Prix SGDL, Société des Gens de Lettres 2008, catégorie Jeunesse). >>>

Mort et vie de Lili Riviera

Roman, avril 2005 chez Phébus

Mort et vie de Lili Riviera, éditions Phébus, avril 2005

Lorsque l’ex-star du porno Lili Riviera meurt seule chez elle, d’un excès d’alcool et de médicaments autant que d’un trop plein de solitude, sa renommée n’est plus ce qu’elle était. Bien sûr, tout le monde connaît cette poupée de chair et son hypertrophie mammaire, sa bouche démesurément siliconée. Mais son art de l’exhibition n’intéresse plus que quelques boîtes de nuit malfamées. Qui vivait dans ce corps artificiel ? Qui fut Lili avant de devenir l’icône d’une sexualité préfabriquée ? C’est ce que Mort et vie de Lili Riviera se propose d’explorer. >>>

Chez eux

Roman, mars 2004, éditions Phébus

Chez Eux, roman, mars 2004, éditions Phébus

Anna Wajimsky a six ans quand elle quitte la Pologne avec sa mère. Nous sommes en 1938 et cet arrachement à une existence heureuse et protégée n’est que le premier d’une longue série. Au bout d’un périple halluciné à travers l’Europe, l’enfant trouve refuge dans un village de Haute Loire ou elle passe plus d’un an cachée chez des paysans. Au milieu de cette chose aride et incompréhensible qu’est alors devenue sa vie, deux figures rayonnent : celle d’Adriel son jeune cousin résistant qui seul la relie aux siens ; celle de Cécile Tournon, son institutrice, qui lui offrira rien moins qu’un avenir. >>>

Léa et les Voix

Roman, 2002, Nicolas Philippe/L’embarcadère.

Léa et les voix, roman, Nicolas Philippe/L’embarcadère 2002.

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Un vieil homme s’enfonce dans une inconscience qu’il appelle son marais tandis que Léa, sa petite fille, fait assez douloureusement sa place dans l’existence. Une voix les relie, qui déroule les cauchemars de l’un et les emportements de l’autre. C’est la dernière année avant que la voix du grand-père ne soit plus qu’une voix; souvenir fétiche entretenu par Léa avec ceux d’autres vies éteintes ou simplement emportées ailleurs. >>>

Les Mémoires d’un arbre

Roman, 2002, cherche midi (épuisé)

Les Mémoires d’un arbre, roman, 2002, cherche midi (épuisé)

Cet arbre-là a connu la charrue et les bulldozers, l’odeur de la peur, le poids de l’amour et l’écho de la haine. Il a passé tant et tant de saisons. Né jadis, il sera là demain… Auprès de cet arbre, des hommes se sont arrêtés. Et pour nombre d’entre eux, il fut le dernier refuge. Dans son écorce où survit la trace de leurs étreintes on lit aussi les blessures de leurs noms gravés. Autour de lui le monde a changé, sacrifiant peu à peu au béton. On s’est voué au culte de la vitesse avant de s’économiser dans le respect de l’absolue lenteur. On a bâti et bâti encore en croyant repousser le chaos. Auprès de cet arbre des hommes ont ri d’eux-mêmes et des autres, ont tué d’autres hommes ou ce qu’il restait d’eux-mêmes, se sont enlacés pour la première ou la dernière fois. Auprès de cet arbre ont vécu des hommes et c’est leur histoire qu’il nous raconte.

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